En effet il faut veiller à ce que l'ensemble des pièces et fluides soient bien froids (à température ambiante) donc une douzaine d'heures au repos complet sont requis.
Vidage de l'huile, du liquide de refroidissement...
et on peut déculasser.
Voici une photo du bloc "bas moteur" mis au jour.
En haut : le raccordement du catalytique primaire (canette verticale de gros diamètre)
Au milieu, de gauche à droite : on voit le tendeur de chaine, puis les cylindres de 1 à 4.
En bas à droite on voit un des raccordements du circuit de refroidissement.
Sur cette photo on voit le rail et les injecteurs d'essence.
Dans le bac en bas les vis d'accouplement du haut moteur avec la culasse.
à Gauche en dessous : le cache culbuteurs en plastique, dans lequel se trouve l'arbre des culbuteurs, et au bout des culbuteurs les poussoirs des soupapes, là ou se règle le fameux jeu aux soupapes.
en deuxième position en haut : le carter de chaîne
au milieu le papillon des gaz.
en 3ème position : le filtre à air HKS et un composant noir non identifié.
(et aussi les connecteurs des bougies)
comme un serpent le tuyau d'EGR.
en bas, probablement la pompe à eau ?
en 4ème position le collecteur d'admission/plénum en plastique, avec vers le bas le lieu de fixation du papillon.
en bas le volant sur lequel frotte la courroie de la pompe à eau.
en 5ème position les pipes d'admission en aluminium, avec la vanne EGR en haut
face à nous la partie qui se connecte au plénum, et de profil la partie qui se connecte au haut moteur (là ou sera installé le joint blanc)
par dessus est posé un bouclier thermique pour le catalytique (800°C)
en bas : un volant, probablement celui qui correspond pour la courroie de pompe à eau.
à l'extrème droite le cache en plastique de sous la watture.
ici on voit le vilebrequin, la chaîne, et en jaune le tendeur de celle-ci.
Note : la chaîne est plus petite qu'une chaine de vélo.
voici le dessous du haut moteur, avec une soupape retirée, les différents ports sont soit pour les vis de fixation, soit pour du liquide de refroidissement soit des chemins d'huile.
Zoom sur une chambre de combustion avec sa couche de calamine.
(voir EGR, voir injection vapeurs d'huile)
en haut les deux soupapes d'admission, au centre la bougie, en bas les deux soupapes d'échappement.
L'arbre à cames passe dans les anneaux que nous voyons ici au centre.
seule la lubrification permet à celui-ci de tourner librement (nous voyons une cannule d'huile dans l'anneau du milieu) pensez à ça avant de mettre n'importe quelle huile BOWDEL!!
C'est par dessus que, par 8 vis, vient se fixer l'arbre mort des culbuteurs.
En partant vers la gauche, on voit d'abord les ressorts et butoirs d'origine sur les soupapes d'échappement; ensuite, les 4 ouvertures pour les bougies, et pour finir l'unique port de sortie d'échappement, étant donné que le 8-4-2-1 est interne au bloc que nous avons sous les yeux.
En partant vers la droite, on voit d'abord les ressorts renforcés et butoirs en titane sur les soupapes d'admission; ensuite les ports qui reçoivent les injecteurs d'essence, et pour finir les entrées d'air, là ou un joint d'isolation va être inséré entre ce bloc et les pipes d'admission.
une autre vue depuis les ports d'admission.
Le 16 juillet, journée de tuning, on va mettre une sonde dans le pot, et mettre les deux axes de roues dans un banc fixe, histoire d'ajuster carburant et avance à l'allumage dans le but de fiabiliser, polluer le moins possible qui est synonyme de rechercher une puissance optimale, proche du maximum, mais pas tout à fait pour rester fiable.
Je pourrai donc vérifier si les 150 chevaux sont réellement là.
Ce serait cool de faire un test avec la Wattpink pour faire un run de référence...