Je suis plutôt du genre à alimenter un débat pour le plaisir, de mon opinion, tranchée ou non, d'un argument d'antithèse ou d'un calembour, histoire de pimenter le bousin... Mais là j'ai la très nette impression que tout fut fait !
Je passe quand même ma petite couche de peinture fraiche :
Je suis partisan de la joie dans les coeurs. En cette qualité je me dois d'inciter comme mon camarade Alex et d'autres les frustrés du S&S (quand je dis frustrés, c'est sémantique, il n'y a pas de jugement personnel, hein!) à apprivoiser d'une part la technologie AUSSI par la lecture du manuel (beaucoup de paramètres en effet) qui apporte un angle objectif sur le fonctionnement du matériel en main.
Dans la vie, tout étant question de point de vue, il me semble évident que si l'on décide que tel machin ou telle chose, c'est de la merde, on peut aisément l' argumenter, et pour le plaisir, je veux bien le faire moi aussi à propos de ce S&S et étayer ainsi ma thèse.
Mais là n'est pas le propos... Je voudrais me concentrer sur l'autosatisfaction des plus déçus : Ne serait-il pas temps de reprendre à Zéro ? D'opérer une Compacte Renaissance dans votre façon d'appréhender votre auto, votre façon de conduire ? Je ne parle pas de mauvaise conduite à corriger et n'ai pas la prétention de posséder la science infuZ, Mais je crois pouvoir parler du haut de ma modeste mais hétérogène expérience automobile, et dire que l'on adapte sa façon de conduire à la technologie qu'on a entre les pattes (je dis ça en connaissance de cause puisque durant quelques -merveilleuses- années, j'ai possédé une vw coccinelle, dont la conception technique, bien que géniale, date de la première moitié du vingtième siècle. Et je suis sûr que les mécontents ne sont pas loin de pouvoir partager ce genre de points de vue avec moi :
A moins de s'appeler Chuck Norris, c'est la conduite (humaine) qui s'adapte à l'outil (machine), et non l'inverse !
Je suis le premier à pinailler sur tel ou tel détail, mais je crois qu'avant d'arrêter son opinion, il faut user de patience, tester, objectiver, peut être même remettre en question notre propre capacité à utiliser correctement un embrayage, pourquoi pas ? Serait-ce honteux ?
J'ai moi aussi été dérouté par cette technologie, il y a soixante mille kilomètres, moi l'ex boeuf du 1.6i16 ED (entre autres... Ils me manquent, d'ailleurs, les B et D 16 ... snif ! ) Mais rapidement j'ai pris conscience que tout évoluait, et que le plaisir de conduite reste si l'on accepte d'évoluer soi même... Résultat je me suis éclaté sur les derniers 300 km à faire du 4,7l de moyenne, notamment en faisant joujou avec le S&S, je suis adepte aussi de la "spéciale de 30km" (Trois ans dans les Alpes, forcément... c'était la route qui demandait, pas moi !...)
Je conjugue conduite sportive et conduite éco, en concordance avec l'humeur du moment (et le niveau de mon portefeufeuilles) et je pense tirer une partie de ma joie et de mon plaisir au volant de cette auto en partie grâce à ces petits trucs qui la rendent unique. Tout comme ces petits trucs qui rendaient ma coccinelle unique elle aussi.
Alors détends toi, Gaz... Relâche la pression,et aborde ta conduite comme si tu apprenais tous les jours... Rappelle toi pourquoi tu as choisi de changer d'auto : envie de nouveauté entre autres ? Te voilà servi ! Mais fais en une joie plus qu'une frustration, car cela n'appartient qu'à toi.